Méditation du 13 mars 2019
(Luc 11, 29-32)
Jésus est la Présence de Dieu ; c’est beaucoup plus qu’un « signe ». Selon Matthieu (12, 38-42), c’est le signe de la résurrection que Jésus donne, à travers la présence du prophète Jonas dans le ventre du monstre marin, comme Jésus restera enseveli trois jours. Luc s’arrête, quant à lui, à la prédication de Jonas et à son effet : la conversion. Regard différent à propos du « signe » !
Jésus associe, comme Matthieu, les « juges » de la génération qui ne sait pas voir en Lui l’Envoyé de Dieu : ce sont la reine de Saba, venue de loin écouter Salomon (1R 1-10) d’une part ; et, de l’autre, les Ninivites, qui ont écouté la prédication de Jonas (Jonas 3) et se sont convertis. Pour les uns et pour les autres, ces « témoins » se « lèveront » ou se « dresseront » pour accuser les auditeurs de Jésus, car ils avaient en Lui « bien plus que Salomon et que Jonas ».
Et nous, mettons-nous Jésus plus haut – infiniment plus haut – que tous les prophètes ou les sages, si dignes soient-ils de notre attention ? Où aller chercher révélation du Père plus complète que dans les Evangiles ?
Seigneur, donne-nous de croire absolument :
« Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. » (Jean 6, 63)
Accorde-nous de les comprendre si clairement que les explications données à nos frères leur paraissent si limpides qu’elles les désaltèrent, si évidentes qu’elles leur donne envie d’aller puiser eux-mêmes à cette source d’eau vive, et que cette source jaillisse en eux comme en nous !
Donne-nous d’admettre : « Ce n’est jamais par la volonté d’un homme qu’un message prophétique a été porté : c’est portés par l’Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 P 1, 21)
Donne-nous de mériter d’entendre de Toi l’encouragement de Saint Paul aux Thessaloniciens :
« Quand vous avez reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants. » (1 Th 2, 13).
Donne-nous de puiser sans cesse à la « source inépuisable » de ta Parole, en marchant « les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi » (He 12, 2).
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