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Boite à Idée
La messe, Le temps de l’Eucharistie. (étape 3)
La messe, Le temps de l’Eucharistie. (étape 3)
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La messe, Le temps de l’Eucharistie. (étape 3)

Chers parents, vous étiez nombreux et heureux de vous retrouver au ‘café des parents’ avec le Père Alexandre lors de cette troisième matinée-dimanche de préparation à la communion.

Le thème : l’Eucharistie

Vous trouverez dans ce dossier :

  • la beauté de la liturgie – 3ème partie-
  • le thème abordé : l’action liturgique change de pôle de l’ambon, nous passons à l’autel pour le temps de la liturgie eucharistique.

Sont joints également les textes utilisés ainsi que des tableaux des objets et vêtements liturgiques pour jouer avec les enfants.

Bonne lecture !

Françoise Gautron

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Entrer dans la liturgie

Chaque dimanche nous sommes invités à la table du Seigneur.

Pendant la messe 4 moments se succèdent

1/ le temps de l’accueil et du rassemblement

2/ le temps de la Parole

3/ Le temps de l’Eucharistie

4/ le temps de l’envoi

 

Au cours du dernier repas qu’il prit avec ses disciples avant de souffrir sa passion, Jésus offre son corps et son sang en nourriture et donne l’ordre à ses disciples de faire cela en mémoire de lui.

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L’action de Grâce ou Eucharistie : « Le Seigneur partage le Pain de Vie »

 

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Présentation des dons : prendre

Dans la grande prière qui commence, les chrétiens rendent grâce à Dieu pour Jésus-Christ. Il a offert sa vie pour tous les hommes. Célébrer la messe, c’est rendre grâce à Dieu pour toutes ses merveilles.

Comme les disciples ont préparé la table de Pâque, il faut se préparer. C’est pour cela, que l’on apporte le pain et le vin sur l’autel. Ils représentent les fruits de la vie donnée par Dieu : le pain est le fruit de la terre et du travail des hommes et le vin est le fruit de la vigne et du travail des hommes.

Qu’a fait Jésus au cours de son dernier repas ? les récits nous rapportent tous des actions de Jésus, il prit le pain, la coupe, il rendit grâce, il rompit le pain et le donna à ses disciples.

A la messe, le prêtre nous invite à faire mémoire de ce repas : «  Prenez et mangez en tous, ceci est mon corps….prenez et buvez en tous car ceci est la coupe de mon sang ».

La prière eucharistique : rendre grâce

Grande prière de louange adressée au Père, au cours de laquelle les chrétiens font mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus, et demandent à l’Esprit-Saint d’agir dans le cœur des hommes et dans l’Eglise.

Cette prière s’achève par le Sanctus :

  • Saint, saint, saint, le Seigneur Dieu de l'univers. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
  • Hosanna au plus haut des cieux ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
  • Hosanna au plus haut des cieux !

Le dernier repas de Jésus, c’est ce grand mystère qui est au cœur de l’Eucharistie. Le prêtre refait les gestes que Jésus a faits au cours de son dernier repas. Depuis Pâques et depuis des siècles, à travers ces gestes, Jésus se rend présent au monde et à son Eglise, dans le sacrement de l’Eucharistie. 

En imposant les mains sur le pain et le vin, le prêtre invoque l’Esprit Saint sur les dons ( Epiclèse) L’Esprit-Saint rend réelle la présence du Christ dans le pain et le vin, comme Jésus l’a promis au cours de son dernier repas. Le pain et le vin deviennent Corps et Sang du Christ. Ainsi Jésus se fait nourriture pour celui qui le reçoit.

  • La nuit même où il fut livré, il prit le pain, en te rendant grâce il le bénit, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant : "Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous."
  • De même, à la fin du repas, il prit la coupe, en te rendant il la bénit, et la donna à ses disciples, en disant : "Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi."

Dans l’Anamnèse, l’assemblée proclame sa foi au Christ réellement présent au milieu de nous.

La prière s’achève par une grande proclamation « par Lui,avec Lui et en Lui… »

Le Notre Père

 Dans le monde, il y a tellement de gens différents ! L’unité et l’entente sont difficiles à construire. On se sent souvent impuissants devant les haines et les divisions. Mais Jésus apprend à tous, la grande prière de l’unité. Elle commence par « Notre Père ».

Le rite de la paix

 Jésus a dit à ses apôtres « Je vous laisse la Paix, je vous donne ma Paix ». Ici, on demande à Jésus de nous donner sa Paix et par Jésus, tous les hommes, qui sont alors ses frères, reçoivent la Paix de Dieu.

La fraction du Pain

 Agneau de Dieu : semblable à l’agneau du repas de la Pâque que les Juifs mangeaient pour se souvenir de leur libération de l’esclavage en Egypte, Jésus est désigné par Jean-Baptiste comme « l’agneau de Dieu ». Il donne sa vie pour libérer tous les hommes de l’esclavage du péché.

La communion

 Communier : ce mot signifie « être en union avec ». Au cours de la messe, le chrétien communie en recevant l’hostie consacrée, le Corps du Christ. Il est ainsi en union avec le Christ.

 Communier est une démarche de foi qui suppose une certaine disposition du cœur. Certains jeunes ou adultes qui n’ont pas fait leur première communion désirent communier. L’église leur demande de suivre une préparation. Celle-ci appelée le catéchuménat permet de préparer le baptême, la communion ou la confirmation avec un accompagnateur.

Celui qui a conscience d'avoir péché gravement ne doit pas communier sans avoir reçu le pardon par le sacrement de la Pénitence.

 

 

Voici les textes utilisés dans ce troisième temps fort :

Evangile selon saint Luc 24,28-32.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

Le texte du moine de Ligugé «  L’aubergiste d’Emmaus »

Par un moine de Ligugé

Il n'en est pas encore revenu. Une histoire de fous. Voyons, ils étaient bien trois tout à l'heure, quand ils sont arrivés ?

C'est une petite auberge tranquille au bord de la route. On loge à pied et à cheval. Assez loin de Jérusalem pour que les voyageurs, harassés par la marche, la poussière et le soleil, s'arrêtent et s'y rafraîchissent avant de reprendre la route vers Emmaüs. Et, si c'est le soir, pour y passer la nuit. C'était le cas de ces trois hommes. Ils arrivaient par la route de Jérusalem. Ils sont entrés, ils ont demandé à souper. Ils se sont attablés. Ils avaient l'air paisible. Ils parlaient peu, à mi-voix, d'un ton sérieux. L'un des trois semblait être un rabbi, mais sans emphase, tout simple. Sa figure n'était pas inconnue à l'aubergiste, il avait dû le voir quelque part. Mais où ? Les rabbis, ça pullule à Jérusalem. Les autres le questionnaient, il répondait quelques mots, puis il y avait de longs silences, où chacun avait l'air de penser à des choses...

A un mot entendu, l'aubergiste avait deviné qu'ils parlaient religion. Rien d'étonnant, puisqu’ils arrivaient de Jérusalem, où l'on venait de fêter la Pâque. Mais ça, ça ne le regardait pas. Lui, l'aubergiste, son métier, c'était de donner aux gens à boire et à manger. On ne gagne rien à se mêler des affaires des autres. Surtout par les temps qui courent, avec ces histoires de séditions, de factions, de complots... Il fallait peu de chose pour que la police romaine vienne fourrer le nez dans vos affaires à vous. Pourvu que le client paie, il ne voulait rien savoir d'autre, le bon aubergiste.

En tout cas, ces trois-là n'avaient pas l'air de révolutionnaires. Des gens bien polis, bien convenables. Il leur avait apporté du pain, du vin, des lentilles, des herbes. Et sa femme, dans la cuisine, leur avait fricoté quelque chose. Puis il était allé se planter sur le pas de sa porte, pour prendre le frais. Après une journée de travail, on a bien le droit de respirer un peu. Sa femme, là-bas dans le fond, devait ranger la vaisselle ; on entendait les plats qui s'entrechoquaient.

Là, il avait repris le fil de ses réflexions. Oui, toutes ces histoires de séditions. Les Romains ne plaisantaient pas là-dessus. C'est comme ce groupe de Galiléens dont on avait tant parlé ces jours-ci, avec le nommé Ieshouah.

Des clients lui avaient tout raconté, les remous dans Jérusalem, les disputes avec les prêtres, - ça n'est jamais bon d'avoir des histoires avec les prêtres, ça finit toujours mal. Là encore ils avaient eu le dessus et le pauvre Ieshouah avait mal fini.

Une fois ou l'autre, il l'avait entendu, mêlé à la foule, quand il allait pour ses affaires à Jérusalem. Il n'avait pourtant pas l'air d'un bandit, oh non ? Et il parlait bien. Voilà ce que c'est que de se mêler de politique. Puis l'aubergiste s'était retourné pour voir si ces clients n'avaient besoin de rien, et c'est là que tout avait commencé.

Les trois hommes n'étaient plus que deux ? Le rabbi avait disparu ? Et les deux autres, debout, qui laissaient leur repas sur la table, et ramassaient leur sac pour partir. Ils avaient l'air tout excités. - Eh bien, messieurs, vous n'achevez pas votre dîner ? Et votre ami, où donc est-il ? Ils ont bredouillé quelque chose d'incompréhensible, quelque chose comme : - C'était lui ? - Bien sûr, c'est lui dont je vous parle. Où donc est-il ? Ils ont laissé quelques pièces sur la table, et ils sont partis comme s'ils avaient le feu aux trousses. Du pas de la porte, il les a rappelés ; - Eh ? Vous vous trompez de chemin ? Par là, vous retournez à Jérusalem. Ils ont crié quelque chose qu'il n'a pas compris, et ils ont filé dans la nuit tombante. L'aubergiste est rentré, tout perplexe. - Des fous ? Mais le troisième, qu'est-ce qu'il est devenu ? Il n'est pas sorti par la porte de devant, puisque l'aubergiste la bouchait tout entière. Il a dû sortir par derrière. Mais, pour cela, il a fallu qu'il passe par la cuisine.

Il est allé trouver sa femme, qui fourgonnait dans ses armoires. - Tu as vu passer cet homme ? - Quel homme ? Encore un qui est parti sans payer ? Non, personne n'est sorti par ici. Je l'aurais bien vu, je n'ai pas la berlue, tout de même ! Allons, c'est incroyable. Un homme ne disparaît pas comme ça ! L'aubergiste a regardé sous les tables, dans le coin où il range ses balais... Personne ! Sale histoire ! Il y aurait de la magie là-dessous que ça ne l'étonnerait pas. Et ça, c'est mauvais. Très mauvais. Si ça parvenait aux oreilles des prêtres de Jérusalem, ils allaient sûrement faire des histoires. Et si les Romains s'en mêlaient... - Garde ta langue, dit-il à sa femme. Pas un mot, à personne, de cette histoire-là. Ça pourrait nous coûter cher.

La nuit était tombée. Ils ont fouillé partout, avec une lanterne : l'étage, l'écurie, l'étable, la remise. Rien. Alors, ils sont allés dormir. Mais lui n'a pas pu dormir. Chose curieuse, ce qui le tenait éveillé ce n'était pas l'histoire de l'homme qui s'était volatilisé, mais l'histoire à laquelle il avait pensé ce soir sur le pas de sa porte : ce Ieshouah, que les grands prêtres avaient fait mourir. Il se rappelait bien maintenant ces quelques fois où il l'avait aperçu à Jérusalem. Vraiment, ce qu'il disait, c'était bien. Il serait bien resté plus longtemps à l'écouter, mais il avait ses courses à faire.

Il le regrettait maintenant, il aurait dû... Trop tard ! Il se rappelait quelques bribes entendues de loin : « … quand le Fils de l'Homme reviendra dans sa gloire… » - Le Fils de l'Homme, c'est lui, lui avait expliqué un voisin dans la foule. Peut-être bien qu'il était le Fils de l'Homme, mais pour son retour dans la gloire, les prêtres y avaient mis bon ordre en le clouant sur une croix. Pauvre Ieshouah, il ne méritait pas cela ! Et l'aubergiste se disait qu'après tout il serait peut-être lui aussi devenu son disciple. Oh ! Pas en le suivant partout sur les routes, comme ces jeunes fous dont on parlait : lui était un homme sérieux, un commerçant. Mais on aurait pu sûrement être son disciple, tout en restant honnêtement chez soi, et en continuant son commerce. - Trop tard, tant pis ! Dommage, tout de même. Il aurait dû y penser plus tôt.

Le lendemain, l'aubergiste renouvela à sa femme la consigne de discrétion : pas un mot à personne sur l'histoire de la veille. Vers la fin de la matinée, des clients entrèrent, venant de Jérusalem. Ils parlaient entre eux d'un air animé. Un mot fit dresser l'oreille à l'aubergiste : « Ieshouah ». Il s'approcha, les fit parler. - Quoi ! Tu ne sais pas les bruits qui courent ? Tout Jérusalem ne parle que de ça ! Ieshouah, tu sais bien, le Galiléen que les prêtres ont fait crucifier avant la Pâque, ses amis prétendent qu'il est vivant ! Pourtant je t'assure qu'il était bien mort sur la croix, j'y étais. Surtout avec le coup de lance qu'ils lui ont mis dans le côté. Et ils ont porté son corps dans un tombeau, pas loin. Eh bien, hier matin, le tombeau était vide. C'est vrai, j'y suis allé voir. Mais ça ne prouve rien. Ce qui est plus grave, c'est que ses amis prétendent qu'ils l'ont vu, lui-même, vivant ! Qu'ils lui ont parlé, l'ont touché, ont mangé avec lui ! C'est de la folie pure, mais ils n'en démordent pas. Et ça devient contagieux, cette histoire : hier soir, deux de ses amis qui avaient quitté la ville y sont revenus dans la nuit, tout affolés. Ils soutiennent que, sur le chemin, ils ont rencontré un homme qu'ils ne connaissaient pas, et puis ils sont entrés tous trois dans une auberge.

Et là, pendant qu'ils soupaient, ils l'ont reconnu : c'était lui ! Et hop ! Tout d'un coup il a disparu. Quelle blague ! Ils sont complètement fous ! Il continua avec un gros rire : - Mais dis donc, à propos, ils disent que c'était sur la route d’Emmaüs. Ils ont dû passer devant chez toi ! Tu ne les aurais pas vus, par hasard ?... Mais qu'est-ce que tu as ? Tu es malade ? L'aubergiste était livide. Il s'appuyait à une table derrière lui pour ne pas tomber, et il murmurait des mots sans suite. Les autres l'entouraient, le pressaient : - Qu'est-ce que tu dis ? - C'était lui ! C'était lui ! balbutiait l'aubergiste. Si j'avais su !

Bon aubergiste de la route d'Emmaüs, patron de tous ceux qui disent : SI J'AVAIS SU ?

Si j'avais su, tel jour de ma jeunesse, quand je sentais mon cœur brûlant en écoutant la Parole, si j'avais su que c'était lui qui me parlait, comme j’aurais laissé tomber les bagatelles qui m'encombraient, pour mieux l'écouter !

Si j'avais su, quand j'avais devant moi toute ma vie ouverte, si j'avais su que c'était lui qui me donnait cette vie unique afin de travailler pour le Royaume des Cieux, si j'avais su, comme j'aurais mieux orienté toutes choses !

Si j'avais su, quand telle épreuve m'accablait, que c'était lui qui mettait devant moi cette épreuve pour me donner l'occasion de lui montrer ma fidélité, si j'avais su, avec combien plus d'amour j'aurais porté la croix qu'il me proposait !

Si j'avais su, tant de fois dans ma vie, et tout à l'heure encore, que c'était lui, cet homme, cette femme, qui avait besoin de moi, de mon temps, de mon attention, de mon amitié... Si j'avais su...

- Si j'avais su que c'était lui ! répétait l'aubergiste de la route d'Emmaüs. Mais une voix secrète lui murmurait au fond du cœur : - Mais il n'est pas trop tard ! Mille fois encore dans ta vie, et dans un instant encore... CE SERA LUI !

Tâche, cette fois, de ne pas le manquer !

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