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Méditation du 29 décembre 2018
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Méditation du 29 décembre 2018

(Luc 2, 22-35)

            Syméon représente l’attente de L’Ancienne Alliance, enfin comblée, et l’annonce du salut, comme « résumé » en Jésus. L’éloge qu’il fait de cet Enfant dit en quelques mots ce qu’il représentera pour Israël et pour toute la future Eglise, « l’Israël nouveau », selon Ga 6, 16.

            Jésus sera la « Lumière qui se révèle aux nations ». Comment ne pas penser ici aux méditations de Jean dans le prologue de son Evangile : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » (Jean 1, 4-5). Cette Lumière pourra éclairer tous les hommes, de même que Jésus sauvera tous les hommes qui accueillent ses propositions de salut.

            Syméon ne cache pas la vérité aux parents : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » La vie de Jésus et son enseignement seront loin de faire l’unanimité, et la persécution L’atteindra, Lui Jésus, le Premier.

            Parmi ceux qui l’ont chaleureusement accueilli, un jour, Saint Bonaventure chantera son bonheur de « recevoir dans ses bras » le Sauveur, et de lui redire le poème de Syméon dont l’Eglise a fait sa prière du soir.

            « Exulte donc toi aussi avec ce saint vieillard et avec Anne si âgée. Cours au-devant de la Mère et de l'Enfant et que l'amour triomphe de la honte, que l'affection chasse la crainte. Reçois l'Enfant dans tes bras, toi aussi, et dis avec l’épouse: « Je le tiens et ne le laisserai point aller » (Cant. 3,4). Sois dans les transports avec le très saint vieillard et chante avec lui : « Maintenant, Seigneur, laissez aller en paix votre serviteur, selon votre parole ».

            La « Présentation de Jésus au Temple » devient une « épiphanie » : Israël sait que cet Enfant lui « donne gloire », même si ce peuple ne L’accueille pas unanimement. Les paroles de Syméon font allusion au drame spirituel : « Ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

            Qui peut « jeter la pierre » aux fils d’Israël de ne pas L’accueillir (Jean 1, 11) quand il rejette Jésus et sa Parole par sa propre attitude ?