Méditation du 23 juillet 2019
(Marc 3, 31-35) (Sainte Brigitte)
Sainte Brigitte de Suède (1302- 1373) a tout quitté pour suivre le Christ de plus près, pour « faire la volonté de Dieu ». Sa vie a été si sainte qu’elle a attiré sa propre fille, Catherine (1322-1381), à suivre l’exemple de sa mère. L’Eglise a canonisé la mère ; mais sa fille est reconnue sainte sans avoir été formellement canonisée. Toutes deux sont devenues « sœurs de Jésus ».
Le dernier verset donne la clé. Jésus n’a pas pu dédaigner la parenté humaine par Marie. C’est au contraire Lui qui en a montré toute la noblesse en l’appelant à être indissociable de la parenté spirituelle. Comment serait-Il « frère de tous les hommes » s’Il n’avait assumé notre nature humaine ? Et Il l’a fait par Marie.
De même qu’on ne peut dissocier en Lui l’homme et Dieu, ainsi ne peut-on dissocier en Marie la mère de l’homme Jésus et la Mère de Dieu. Ce que Jésus a fait en s’incarnant unit à jamais parenté humaine et spirituelle. En tenant les propos que l’Evangile nous donne en ce jour, Il marque une supériorité de la parenté spirituelle : nous sommes ses frères et sœurs si nous accomplissons la volonté de Dieu, mais c’est précisément sa Mère, Marie, qui l’a accomplie le mieux dans toute l’histoire. Pour dire un jour : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jean 2, 5), il fallait qu’elle l’ait fait, la première.
La parenté humaine, charnelle, n’est nullement dépréciée. Jésus invite les hommes à se hisser au niveau de ce que Dieu voulait faire, en imprimant son effigie en Adam. Comme Dieu est parfait, Il ne pouvait pas donner à l’homme un autre idéal que de Lui ressembler. Et pour cela, Il a multiplié les moyens, depuis la « Thora » et le « commandement nouveau » qui tient en ces deux propositions : « Tu aimeras ton Dieu … » (Dt 6, 5 ; Mt 22, 37) et : « Tu aimeras ton prochain… (Lv 19, 18 ; Mt 22, 39) jusqu’à l’exemple qu’en a donné Jésus : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34). Est donc frère, sœur ou mère de Jésus celui qui aime Dieu comme Jésus, en « vérité », et non en paroles seulement.
Par son humanité, Jésus nous conduit au Père : « Personne ne va vers le Père sans passer par Moi » (Jean 14, 6). C’est donc par l’humanité de Jésus qu’il nous faut passer pour être unis à sa Divinité ».
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