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Méditation du 22 juillet 2019
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Méditation du 22 juillet 2019

(Sainte Madeleine ; Fête)       (Jean 20, 1.11-18)

            (La mémoire de sainte Madeleine a été élevée par le Pape François au rang de Fête) :

            'Sainte Marie-Madeleine est un exemple d'une véritable et authentique évangélisatrice, c'est-à-dire d'une évangéliste qui annonce le joyeux message central de la Pâque. Le Pape François a pris cette décision précisément dans le contexte du jubilé de la miséricorde pour signifier l'importance de cette femme qui manifesta un grand amour envers le Christ et qui fut tant aimée du Christ.'


            Le sabbat terminé, dès l’aube, Marie-Madeleine veut en avoir le cœur net ; en effet, avec ses amies, (« les myrophores »), elle se rend, « de grand matin ; c’était encore les ténèbres » au tombeau de Jésus, enseveli à la hâte le soir du vendredi. Son souci, c’est de rendre un hommage à Jésus, à Qui elle doit un grand changement dans sa vie : Jésus l’avait libérée de l’emprise de Satan ; Marc (16, 9) et Luc (8, 2) nous dit que sept démons étaient sortis d’elle.

            Elle avait accompagné la Mère de Jésus au pied de la croix et avait observé où l’on avait disposé le corps de Jésus dans le tombeau, lors de l’ensevelissement, selon Matthieu 27, 61 et Marc 15, 47. Marc (16, 9) et Jean (20, 14-17) nous disent que Jésus est apparu en premier à Marie- Madeleine. Selon Jean, Jésus lui annonce : «Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. ». Alors, le verset 18 nous révèle son zèle pour obéir immédiatement à Jésus. Selon Luc (24, 11), « ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. »

            Marie-Madeleine, « convertie » par Jésus, s’est attachée à Lui avec sa foi et sa sensibilité, surtout avec tout son cœur. Jésus lui montre qu’Il a vaincu la mort et que sa mission sur la terre s’achève ; Il va remonter vers son Père qu’Il n’a jamais « quitté » et dont Il a accompli la Volonté. Il n’appartient plus à ce monde ; le « toucher » de Madeleine serait encore un rappel des liens de l’affection. Jésus appartient au monde céleste de par sa Résurrection. Madeleine devait le découvrir, et son geste nous transporte « dans le monde du Ciel ». Peut-être aussi Jésus voulait-Il signifier qu’Il reste « un mystère ».

            Madeleine se réfère aux apôtres, à la demande de Jésus Lui-même. On y a vu une marque de l’Eglise naissante où la concertation s’est imposée pour l’attitude à tenir dans les situations délicates ; Madeleine a découvert aussi que les disciples ne l’ont pas cru « sur parole », selon Luc 24, 11.