Méditation du 19 mai 2019
(Jean 13, 31-33a.34-35)
Avant de nous annoncer son départ, Jésus nous invite à méditer les consignes données aux Apôtres dans son discours d’adieux. Nous sommes à la Cène, et nous écoutons. L’instant est grave, car le mystère plane sur la trahison de Judas. La « lecture » que Jésus fait des événements tourne à la « gloire du Père ».
Nous, nous sommes tentés d’être marqués par les tortures de la Passion, peut-être parce que notre sensibilité est sollicitée ; nous n’aimons pas la souffrance ; nous avons horreur de celle qui est infligée par les hommes, et surtout devant l’injustice d’une torture pratiquée sur un innocent ; cela nous révolte. A quoi Jésus, Lui, est-Il surtout sensible ? Que veut-Il dire par ces mots : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui ? »
Jésus dans et par Sa Passion accomplit l’œuvre du Père et sa Volonté. Il réalise la Gloire du Père. Méditons pour cela l’hymne de Saint Paul aux Philippiens 2, 6-11 sur l’obéissance du Christ-Jésus :
« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. »
Dieu le Père voit l’obéissance d’amour du cœur de Son Fils. C’est cela qui Le « glorifie ». Jésus « réservera », pour le dernier moment sur la croix, le « bilan » de son œuvre : « Tout est accompli » (Jean 19, 30).
Dans ce discours, Jésus donne aussi une consigne pratique aux siens : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » Lui seul pouvait donner son amour pour les siens en référence ou comme modèle. Est-il possible aux hommes de s’aimer entre eux au point où Jésus les a aimés ? Sa grâce peut tout ;
Le testament devient un signe de reconnaissance. Et on l’a dit des premiers chrétiens ! Est-on « disciples de Jésus » si l’on admet toutes les méchancetés contre son prochain ?
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