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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 8 octobre 2019
Méditation du 8 octobre 2019
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Méditation du 8 octobre 2019

(Luc 10, 38-42)

(Luc 10, 38-42)

            Episode qu’on ne trouve que chez Luc. Jean (11, 1-44) nous parlera des deux sœurs et  de leurs réactions à l’occasion de la résurrection de leur frère Lazare. Luc présente Marthe comme la « maîtresse de maison » et Marie comme celle qui « boit » les paroles de Jésus et recherche l’Essentiel dans l’accomplissement de cette parole.

            Jésus veut indiquer que l’écoute de la Parole de Dieu et sa mise en pratique sont encore plus nécessaires à l’homme, car ils lui donnent l’essentiel. Nous ne sommes pas loin de la réponse aux visiteurs qui indiquent à Jésus que ses proches arrivent et veulent Lui parler. Que leur répond-Il ? «  Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. » (Luc 8, 21). Marie, sa mère, est plus proche de Lui parce qu’elle écoute la Parole et la met en pratique plus et mieux que quiconque que parce qu’elle Lui a donné la vie physique. Ainsi pour Marie, la sœur de Marthe. Jésus montre la supériorité de la recherche de Dieu sur la perfection d’une table bien dressée.

            « Une seule est nécessaire ». Le texte grec de Saint Luc dit : « Nous n’avons besoin que de peu, voire d’une seule chose ! » Même le « manger », la table, ne sont pas de cet Essentiel, dont l’homme ne peut se passer ou se priver, alors qu’il ne peut se passer ou volontairement se priver de Dieu. Jésus veut susciter en tous le désir concret de Dieu.

            Comment accueillir Jésus ? se demandait Saint Augustin.

            « Voici donc le Seigneur accueilli comme un hôte. « Il était venu parmi les siens et les siens ne l'avaient pas reçu ; mais à tous ceux qui l'ont reçu il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1,11-12). Les serviteurs ainsi adoptés devenaient ses frères, les captifs ainsi délivrés devenaient ses cohéritiers. Mais que personne d'entre vous ne dise : Heureux ceux qui ont eu la chance de recevoir le Christ en leur propre maison ! N'aie donc point de peine, ne te lamente pas d'être née à une époque où tu ne peux plus voir le Seigneur en chair et en os. Il ne t'a pas retiré sa faveur, lui qui a déclaré : « Tout ce que vous avez fait au plus petit d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). »

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