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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 6 octobre 2019
Méditation du 6 octobre 2019
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Méditation du 6 octobre 2019

(Luc 17, 5-10)

(Luc 17, 5-10)

            Puissions-nous, à l’exemple des disciples, crier sans cesse au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Une prière quotidienne, continuelle !

            Devant cet éloge de la foi, comment ne pas se sentir des nains à côté des géants qui sont les saints ? L’exemple du serviteur appelé à « servir » encore et encore veut inciter à se mettre en route vers l’obéissance du cœur; les saints n’ont pas trouvé Dieu trop exigeant, mais ils se sont estimés heureux d’accomplir sa volonté ; plus ils obéissaient de tout cœur, plus ils trouvaient leur bonheur à servir ; dans l’intimité du cœur-à-cœur, ils se trouvaient heureux. Le « simple serviteur » trouve une joie à servir Dieu.

            Voyez comment Marie a trouvé son bonheur à « faire tout ce que Dieu lui avait demandé ». Pour le conseiller aux serviteurs à Cana, il fallait qu’elle ait préalablement trouvé son bonheur à accomplir la volonté de ce Fils qu’elle savait infaillible.

            « Nous n’avons fait que notre devoir ». Il s’agit ici de la ressemblance avec Dieu, dès l’origine inscrite en notre être. « La sainteté n’est pas un luxe réservé à une élite, mais c’est un simple devoir pour vous et pour moi », répétait souvent Sainte Mère Teresa.

            Saint Augustin, sûr que Dieu ne peut se tromper, écrivait ces encouragements.

            « Considérez en effet, que ceux qui exercent l'autorité parmi nous, ne remercient pas leurs serviteurs lorsqu'ils exécutent les ordres qui leur ont été donnés, mais ils cherchent à gagner leur affection à force de bienveillance pour leur inspirer un plus grand zèle dans l'accomplissement de leurs devoirs. Ainsi Dieu nous demande de le servir en vertu de son droit souverain, mais comme il est plein de clémence et de bonté, il promet des honneurs infinis à ceux qui travaillent pour lui, et la grandeur de sa bienveillance est bien supérieure à toutes les fatigues que nous endurons à son service. »

            Le « service de Dieu » ne peut être un fardeau. Jésus répète à tous ceux qui veulent L’écouter : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » (Matthieu 11, 29). Peut-être ces paroles nous semblent-elles trop dures ! Ne serait-ce pas parce que nous manquons d’amour vrai ?

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