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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 4 juillet 2020
Méditation du 4 juillet 2020
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Méditation du 4 juillet 2020

2020 07 04 AVEC EUX (13TO6) (Matthieu 9, 14-17)

            Qui étaient ces « disciples de Jean-Baptiste » ? Au dire de Jean l’évangéliste (1, 35-51) André était l’un d’eux ; l’autre, peut-être Jean qui ne se nomme pas, ou Philippe, le compagnon habituel d’André (Jean 6, 7-9. 12, 21-22) ? (Ces deux ont des prénoms grecs, ce qui les a sans doute rapprochés, étant de ceux que les Evangiles appellent les « Grecs »).

            Jean-Baptiste et ses disciples jeûnaient, ce qui explique leur question. Jésus répond avec un langage symbolique : on ne jeûne pas à la noce. Pour Jésus, l’Epoux de l’humanité, sa Présence est une fête, une noce : on ne jeûne pas, mais on se réjouit de sa Présence. Le temps viendra où Il sera enlevé aux siens, et alors son absence sera un jeûne pour ses disciples.

            La « leçon » est assortie d’une parabole en deux volets : incompatibilité des esprits anciens avec l’incroyable « nouveauté » du Message de Jésus ! Une conversion s’impose, des outres neuves seules peuvent accueillir le « vin nouveau » de l’enseignement de Jésus. Le Premier Testament pâlit devant le Nouveau ; c’est donc son esprit personnel qu’il faut renouveler pour accueillir la saveur du « meilleur », comme dirait Jean, à Cana, (Jean 2, 10) : «Tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »

            Jeûner ! C’est resté une pratique dans l’Eglise, pour le « partage ». A cette attitude, il convient d’appliquer la joie du don, car si le jeûne rend « grincheux », il vaut mieux ne pas le pratiquer.

            Saint Hilaire de Poitiers montrait comment, avec l’Eucharistie, le « jeûne » dont parlait Jésus n’existe plus : la Présence est là.

            « Dans le sens mystique, la réponse que Notre-Seigneur fait ici, en déclarant que ses disciples ne doivent point jeûner tant qu'ils jouissent de la présence de l'Époux, nous apprend la joie dont sa présence est pour nous le principe, et nous rappelle le sacrement où il nous donne une nourriture sainte, nourriture qui ne fera défaut à personne pourvu que Jésus-Christ soit présent, c'est-à-dire qu'on le possède au dedans de soi-même. Mais lorsque l'Époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront, car aucun de ceux qui ne croiront pas à la résurrection du Christ, ne mangera le pain de vie, puisque le sacrement où nous recevons le pain du ciel nous est donné comme gage de notre foi en la résurrection. » 

Qui étaient ces « disciples de Jean-Baptiste » ? Au dire de Jean l’évangéliste (1, 35-51) André était l’un d’eux ; l’autre, peut-être Jean qui ne se nomme pas, ou Philippe, le compagnon habituel d’André (Jean 6, 7-9. 12, 21-22) ? (Ces deux ont des prénoms grecs, ce qui les a sans doute rapprochés, étant de ceux que les Evangiles appellent les « Grecs »).

            Jean-Baptiste et ses disciples jeûnaient, ce qui explique leur question. Jésus répond avec un langage symbolique : on ne jeûne pas à la noce. Pour Jésus, l’Epoux de l’humanité, sa Présence est une fête, une noce : on ne jeûne pas, mais on se réjouit de sa Présence. Le temps viendra où Il sera enlevé aux siens, et alors son absence sera un jeûne pour ses disciples.

            La « leçon » est assortie d’une parabole en deux volets : incompatibilité des esprits anciens avec l’incroyable « nouveauté » du Message de Jésus ! Une conversion s’impose, des outres neuves seules peuvent accueillir le « vin nouveau » de l’enseignement de Jésus. Le Premier Testament pâlit devant le Nouveau ; c’est donc son esprit personnel qu’il faut renouveler pour accueillir la saveur du « meilleur », comme dirait Jean, à Cana, (Jean 2, 10) : «Tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »

            Jeûner ! C’est resté une pratique dans l’Eglise, pour le « partage ». A cette attitude, il convient d’appliquer la joie du don, car si le jeûne rend « grincheux », il vaut mieux ne pas le pratiquer.

            Saint Hilaire de Poitiers montrait comment, avec l’Eucharistie, le « jeûne » dont parlait Jésus n’existe plus : la Présence est là.

            « Dans le sens mystique, la réponse que Notre-Seigneur fait ici, en déclarant que ses disciples ne doivent point jeûner tant qu'ils jouissent de la présence de l'Époux, nous apprend la joie dont sa présence est pour nous le principe, et nous rappelle le sacrement où il nous donne une nourriture sainte, nourriture qui ne fera défaut à personne pourvu que Jésus-Christ soit présent, c'est-à-dire qu'on le possède au dedans de soi-même. Mais lorsque l'Époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront, car aucun de ceux qui ne croiront pas à la résurrection du Christ, ne mangera le pain de vie, puisque le sacrement où nous recevons le pain du ciel nous est donné comme gage de notre foi en la résurrection. »

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