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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 30 juillet 2020
Méditation du 30 juillet 2020
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Méditation du 30 juillet 2020

2020 07 30 DU NEUF (17TO4) (Matthieu 13, 47-53)

            (Ce texte a déjà été médité dimanche dernier (17 TO) en grande partie : références, Mt 13, 44-52. On peut donc retrouver le commentaire ou prendre la méditation de saint Grégoire le Grand dont l’exégèse moderne nuancerait la réflexion.)

            « La sainte Église est comparée à un filet parce qu'elle est confiée à des pêcheurs, et c'est par elle que chacun de nous est tiré des flots de ce monde sur le rivage du royaume des cieux et arraché aux abîmes de la mort éternelle. Ce filet recueille des poissons de toute espèce, car l'Église appelle à la rémission des péchés les sages et les ignorants, les hommes libres et les esclaves, les riches et les pauvres, les forts et les faibles.

            Ce filet, c'est-à-dire la sainte Église, sera tout à fait rempli lorsqu'à la fin des temps la destinée du genre humain sera consommée. C'est pour cela qu'il est dit: «Lorsqu'il fut plein…». - De même que la mer figure le monde, ainsi le rivage de la mer représente la fin du monde. C'est alors que les bons poissons seront recueillis dans des vaisseaux et les mauvais jetés au loin, c'est-à-dire que les élus seront reçus dans les tabernacles éternels, tandis que les méchants, privés de la lumière qui éclaire le royaume intérieur, seront traînés dans les ténèbres extérieures.

            Pendant cette vie, les filets de la foi contiennent indifféremment les bons et les mauvais, comme des poissons mêlés ensemble; mais le rivage fera reconnaître ceux que conte nait le filet de l'Église.

            Si par ces « choses nouvelles et anciennes » nous entendons les deux Testaments, nous serons forcés de ne point regarder Abraham comme docte et instruit, lui qui connaissait sans doute les faits de l'Ancien et du Nouveau Testament, mais qui n'en a point parlé. Nous ne pourrons pas non plus comparer Moïse à ce docte père de famille, car s'il a enseigné les préceptes de l'Ancien Testament, il n'a point promulgué les vérités de la loi nouvelle. Nous devons donc entendre que Notre -Seigneur ne parlait que de ceux qui existaient autrefois, mais de ceux qui pouvaient faire partie de l'Église. Ce sont ces derniers qui tirent de leur trésor des choses nouvelles et des choses anciennes lorsque par leur vie comme par leurs paroles, ils annoncent les vérités renfermées dans les deux Testaments. »

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