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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 20 septembre 2021
Méditation du 20 septembre 2021
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Méditation du 20 septembre 2021

2021 09 20 ON DONNERA (25TO1) (Luc 8, 16-18)

 

                                                                     

            On ne peut que souligner la cohérence avec les enseignements qui précèdent : nous avons ici la manière ou la « méthode » d’accueil de tout ce que peut nous dire Jésus, Verbe de Dieu. Ce qui était voilé est maintenant, avec le Christ, claire lumière. On peut penser à la Transfiguration où Jésus montre ce qu’Il devrait être toujours.

La lampe sert ici de parabole ; « couverte d’un vase » ou « sous le lit », elle ne peut éclairer les gens qui entrent dans la maison, mais on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.

Les hommes peuvent penser à leur « fonds secret », selon le verset 17, mais rien n’est caché pour Dieu qui « scrute les reins et les cœurs » et qui, finalement, nous connaît mieux que nous-mêmes.

La révélation de Dieu à notre esprit et à notre cœur est habituellement progressive ; elle a été partielle dans l’Ancien Testament, « comme voilée » ; et quand Jésus a levé le voile en nous révélant tout ce dont nous avions besoin pour notre salut, sa Lumière a brillé pour tout homme. Jean-Baptiste avait été la « lampe », mais Jésus, la Lumière.

Il est bon de se rappeler les versets 1-2 de la Lettre aux Hébreux, et de les faire suivre des premières lignes de l’Evangile de Jean :

«  A bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. » (He 1, 1-2), et Jean 1, 9-10

«  Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. »

            Le verset 18 nous fait envisager la richesse de l’enseignement de Jésus ; s’en priver ou ne pas en tenir compte prive de toutes les richesses du Royaume. S’enrichit des biens du Royaume, celui qui écoute et met en pratique la parole : c’est « celui qui a ». Faut-il rappeler que Jésus a dit aussi : « La parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. » (Jean 12, 48).

            Porter du fruit n’est possible que si l’on s’enrichit de tout ce que révèle Dieu.

 

 

                      

                                                                     

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