0
Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 16 octobre 2021
Méditation du 16 octobre 2021
© viechretienne.fr

| Webmaster 49293 mots

Méditation du 16 octobre 2021

2021 10 16 CE QU’IL FAUDRA DIRE (28TO6) (Luc 12, 8-12)

            Le discours « inspiré » d’Etienne (Actes des Apôtres 7) illustre à lui seul ces propos de Saint Luc. Mais Etienne n’est pas le seul à avoir bénéficié de cette assistance divine : Paul, traduit devant les  gouverneurs et le roi Agrippa II (Ac 26, 2-23), défendra la « Voie Nouvelle » ouverte par Jésus. L’Esprit Saint enseigne aux disciples de Jésus ce qu’il faut dire et au moment où il le faut.

            Le verset 8 annonce que la loyauté et l’audace dans la foi « déclarée » devant les hommes sera un « gage » : Jésus Lui-même se déclarera devant son Père (« les anges de Dieu » : expression mise pour « Dieu Lui-même »). Jésus ne laisse jamais un disciple faire quelque chose de beau pour Lui sans prendre sa défense auprès du Père. Cela doit motiver la « confiance » qu’Il attend de nous !

            L’Evangile de Jean (16, 13) parle de l’Esprit Saint que Jésus promet d’envoyer pour nous guider « dans la vérité tout entière », celle qu’on ne trouve qu’en Dieu seul. Si Jésus a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie », Il a promis que son Esprit nous guiderait pour la trouver et pour « vivre en vérité », ce qui consiste  dans un comportement digne de la sainteté de Dieu.

            Le blasphème contre l’Esprit Saint est le refus de tout recours au surnaturel, le refus de la Lumière de Dieu. Saint Jean-Paul II, dans son Encyclique sur l’Esprit Saint, du 18 mai 1986, a expliqué (au § 46 de la 2° partie) ce qu’il fallait entendre par cette expression.

            Le témoignage de gens simples montre aussi que l’Esprit Saint est à l’œuvre quand il s’agit du Royaume de Dieu. Parfois des personnes avouent qu’elles se sont senties « dépassées » par ce qu’elles disaient et que cela leur avait comme « échappé », tant elles étaient surprises d’avoir dit sur Dieu des choses qu’elles ne se croyaient pas capables de dire. On peut croire que l’Esprit Saint les a éclairées. Il ne s’agissait pas du tout de phénomènes extatiques.

            On peut voir aussi dans l’expression « devant les gens des synagogues » un anachronisme. Au temps même de Jésus, les disciples n’ont pas été « cités » « comme en justice » dans les synagogues. Cela s’est passé autour des années 70 ou dans les décennies suivantes, soit au temps où Luc écrit son Evangile.

Répondre à () :


Captcha