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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 16 novembre 2019
Méditation du 16 novembre 2019
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Méditation du 16 novembre 2019

(Luc 18, 1-8)

            Le premier verset expose le sujet : la nécessité pour eux de toujours prier. La parabole elle-même, versets 3-5 ; la leçon spirituelle, de 6 à 8a. Et 8b traduit l’inquiétude de Jésus :     « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

            « Toujours prier ! » Transformer en prière toutes les occupations qui s’imposent, en les offrant à Dieu, comme une nécessité qui s’impose à l’existence humaine ou un travail qui n’est pas apparemment un acte de piété, par exemple le travail professionnel qui suppose une attention de l’esprit et de la conscience.

            La parabole met en scène une veuve, par définition « pauvre », et un juge qui n’accomplit son travail que sous le coup de la contrainte : le verset 5 le dit explicitement. La tranquillité semble son souci, mais non la charité pour cette veuve qui ne demande qu’une chose, et c’est que justice lui soit faite.

            Tel n’est pas le Père des cieux ! A ceux qui qui crient vers lui jour et nuit, et qui font de leur vie une prière continuelle, le Père des cieux qui entend la prière, enseignée par son Fils aux hommes et redite avec cœur inlassablement par eux, accorde ce qu’Il juge le meilleur pour le salut de ses fils : que son Nom soit « sanctifié », reconnu comme le Maître Souverain, que sa Volonté soit faite sur la terre comme elle l’est au ciel, le pain quotidien et la force de pardonner, que Dieu nous empêche d’entrer en tentation et nous délivre de tout mal.

            La toute dernière phrase ne peut laisser indifférents les disciples : qu’ils n’oublient pas la prière des apôtres demandant au Maître d’augmenter leur foi ! Jésus a parfois souligné ce manque de foi chez ses disciples. L’évangéliste Matthieu (24,12) signale : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira. » Et quand Il a vanté la foi du centurion, Il l’a estimée plus profond que celle d’Israël (Mt 8, 10). Lors de son retour, trouvera-t-Il la foi ? Voilà qui nous oblige à nous interroger sur notre foi !

            La foi en Dieu est un don, une grâce obtenue dans la prière. Née au baptême, elle demande à grandir, selon la croissance même de notre être, selon 1 Co 13, 11 : «Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant » 

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