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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 10 octobre 2021
Méditation du 10 octobre 2021
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Méditation du 10 octobre 2021

2021 10 10 SUIS-MOI  (28TO) (Marc 10, 17-30)

 

            Du dialogue avec » le jeune homme riche » (17-22) on passe à la discussion sur l’emploi des richesses (23-27) et à la réponse à Pierre (28-30) : trois parties donc.

            « Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. » L’expression « poser son regard » devrait plutôt être traduite « regarda au fond de lui » ; c’est le regard de Jésus qui va au fond « des cœurs et des reins », non pas pour juger, mais pour « sauver », ou du moins indiquer le chemin du salut. Chaque baptisé devrait ainsi rencontrer ce regard intérieur, non d’une façon sensible, mais dans la foi ; un regard qui stimule !

            Le verset 27 vient rappeler à tous ceux qui entendent la Parole que Jésus est  seul « Sauveur ». C’était un enseignement nouveau pour Pierre, et encore pour beaucoup de nos contemporains qui prêtent l’oreille aux doctrines  « étrangères. »

 

Voici un commentaire de David-Marc  d’Hamonville dans Marc, hc, sur la « disparition du « père » (pages 232 – 234)…qui répond plutôt aux questions de Pierre (verset 28)

            « Si la « Paternité de Dieu » ne nous est accessible que par une parole, celle de Jésus qui le révèle, celle de l’Eglise qui en témoigne, celle de chacun de nous, sa famille, qui le confessons ensemble publiquement comme « Notre Père », l’Eglise nous est promise et donnée non pas pour être une réplique de ce Père, une figure paternelle démultipliée à l’infini, mais pour donner corps à des familles mères et stables, accueillantes, hospitalières, familles où « tous, vous êtes frères », puisque, de père, « vous n’en avez qu’Un seul, le céleste », (Matthieu 23, 8), maisons où les frères, les sœurs, les enfants, se rassemblent avant d’aller  ensemble travailler dans les immenses champs du monde.

            Nous devons relier cette omission à ce qu’a dit Jésus dans la récente controverse sur le mariage (Marc 10, 1-12): on ne lâche pas une épouse ou un époux, même à cause de Lui et de l’Evangile, et l’on n’en reçoit pas non plus au centuple ! Le couple, conjonction-conjugaison de l’homme et de la femme, est une réalité bénie de Dieu qui, Seul, donne la Vie ; la suite du Christ, toute tendue qu’elle soit vers la manifestation d’une Communion démultipliée, ne doit pas en obscurcir le signe. »

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