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Homélies paroissiales
Homélie de la Pentecôte par l'abbé Alexandre-Marie Robineau
Homélie de la Pentecôte par l'abbé Alexandre-Marie Robineau
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Homélie de la Pentecôte par l'abbé Alexandre-Marie Robineau

 

Homélie

 

(En italien : Carissimi fratelli e sorelle, bene amati di Gesu Cristo, oggi vi parlero, vi faro tutta l’omelia in italiano…si, va bene per voi ? no ?… etc.) ; festa di Pentecoste…

La maman du baptisé du jour, Aurélie, voulait que je prêche en italien… et vous devriez comprendre normalement, non ? N’êtes-vous pas remplis de l’Esprit Saint et donc du don des langues comme les Apôtres à la Pentecôte ? Jésus est ressuscité ! Jesus is risen !! Gesù è risorto ! Jesus ha resucitado ! Chua Giesu da song lai ! (je m’arrête là car sinon ça risque d’être un peu long). Vous voyez vous avez tout compris !!! Vous êtes remplis de l’Esprit Saint !! Normal, vous êtes baptisés et confirmés ! Si ce n’est pas le cas, c’est possible à tous les âges même adulte ! Faites-nous signe !!!

Tout l’enjeu, c’est de vivre sous la conduite de l’Esprit Saint !! St Seraphime de Sarov, un saint russe du XIXème disait : « Le but de la vie chrétienne, c’est l’acquisition de l’Esprit Saint ». Pourquoi vivre de l’ES ?

Voyons cela ensemble à partir de la Parole de Dieu de ce jour : combat, discernement, communion.

 

1/ Le combat et le combat spirituel bien sûr !

Spirituel qui veut dire : de l’esprit !

Alors, il y a un piège dans ce combat et il ne faut donc pas aller trop vite ! Quand on entend cette lettre de St Paul avec cette dialectique, cette opposition entre chair et Esprit, on peut vite tomber dans du binaire en opposant de manière simpliste chair à esprit ou bien loi à amour ! Mais, en réalité, c’est bien plus subtil que ça et l’enjeu est de taille !

Dans la bible, le mot « chair », comme le mot « monde » d’ailleurs, est piégé car le sens peut être double ! Il y a le sens négatif, comme ici, où la chair est ce qui est marqué par le péché, la concupiscence, l’appétit de jouissance, le côté animal et instinctif, voire bestial de notre humanité blessée et malade ! Et il y a le sens positif où la chair est cette réalité justement incarnée, concrète, réelle : « le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». C’est la réalité de notre humanité et cette réalité incarnée est essentielle car nous ne sommes pas des anges qui sont de purs esprits ! Nous sommes des êtres humains : corps, âme et esprit ; et comme chrétien (et nous sommes les seuls à penser et croire cela !), nous croyons en l’unité de la personne humaine. Pour nous, la matière, la chair, le corps ne sont pas d’abord négatifs ! Dieu a dit que c’était très bon à la Création ! Nous professons notre foi en la résurrection de la chair, c’est-à-dire quand la chair est vivifiée par l’Esprit de vie et de résurrection !

Et ça chers amis, c’est un point très important dans le combat spirituel à la mode catholique ! Nous devons combattre le péché dans nos vies, et tout ce qui est marqué par le mal, sans pour autant dévaloriser la réalité corporelle et charnelle de nos vies, et la nécessité d’honorer le respect de notre corps qui est le temple de l’Esprit Saint ! Ainsi, si on transpose : la réalité de la loi est nécessaire pour que passe l’amour ! La pensée doit passer par la lettre ! L’Esprit Saint doit aussi passer par l’Eglise, et ses institutions, sa hiérarchie, son organisation, pour en être vraiment l’âme ! Et c’est par notre réalité humaine blessée et ridée, pauvre et fragile, que passe la lumière vivifiante de l’Esprit Saint si nous savons l’accueillir ! Comme le disait St Athanase d’Alexandrie : « Dieu s’est fait sarco… ? sarco… (non pas Sarkozy ! Qui a dit Sarkozy ? Faut suivre !) sarcophore (porteur de la chair) pour que l’homme puisse devenir pneumato… ? phore (porteur de l’Esprit) ». Dans notre vie qui est un combat spirituel, il faut accueillir, au cœur de notre corps, de notre réalité incarnée et charnelle la vie de l’Esprit Saint pour nous laisser vivifier ! Pour déjà nous laisser ressusciter !

 

2/ Discernement

La vie spirituelle nécessite de travailler son discernement : c’est-à-dire le discernement des esprits et savoir reconnaître quand c’est l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu qui me parle, ou quand ce sont de mauvais esprits ! Déjà vous voyez, il y a UN bon Esprit et plein de mauvais esprits… Et là aussi, il y a de nombreux pièges ! Et le démon sait très bien faire, en se déguisant en ange de lumière pour briller et faire croire que cela vient de Dieu alors que pas du tout !! C’est parfois, là aussi, très subtil et pas toujours évident !

Et discerner c’est distinguer pour mieux cerner ! Dis-cerner ! Au-delà des sentiments, des émotions, des passions qui peuvent piéger, ou du ressenti qu’on peut avoir ; au-delà du seul aspect visible qui peut tromper sur la vérité ; il nous faut donc nous exercer à bien voir les aspects invisibles, les choses cachées ou discrètes, l’œuvre de l’Esprit Saint.

St Ignace de Loyola parle de discerner les motions de l’Esprit : les consolations et les désolations du cœur par lesquelles Dieu parle et montre sa volonté. Cela nécessite du temps, du silence, de la prière, de l’accompagnement, la vie sacramentelle, la fidélité à la Parole de Dieu, à la Tradition et à l’Eglise.

C’est pourquoi il est si important de prier pour accueillir les sept dons de l’Esprit Saint afin d’être vraiment fécond et de porter de nombreux fruits de l’Esprit Saint : « amour, paix, joie, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi », dit Paul. Et de fait, un des critères premiers pour savoir si la motion vécue vient bien de l’Esprit Saint, c’est de voir l’arbre à ses fruits ! Si la personne dit parler au nom de Dieu et qu’elle est remplie de haine, d’esprit de vengeance, de violence, c’est que cela ne vient pas de Dieu ! Du Dieu de Jésus Christ, de notre Dieu d’Amour et de Vérité !

Parfois, cela peut être beaucoup plus subtil que ça et, par exemple, derrière un grand désir de radicalité évangélique, il peut aussi y avoir beaucoup d’orgueil et de l’orgueil spirituel, ce qui est le plus dangereux ! On peut désirer vivre de grandes mortifications pour le Seigneur, de grands élans spirituels ou caritatifs, mais on ne supporte pas son prochain ! Attention, danger ! Vraiment, comme le dit St Paul : « Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit ». Et l’Esprit nous introduira dans la communion…

 

3/ Communion

L’Esprit Saint est l’Esprit d’unité ! C’est Lui qui va venir faire de ce pain sur l’autel le Corps du Christ et faire de l’eucharistie le sacrement de l’unité et de la communion avec Dieu et entre nous ! L’œuvre de l’Esprit saint est communion : il fait notre unité de vie, l’unité du couple et de la famille, l’unité de l’Eglise ! Et il le fait en mettant en œuvre la communion dans la diversité des charismes et la différence des dons de chacun !

Ainsi, la communion chrétienne n’est pas un consensus mou ou un compromis nivelé par le bas, comme dans une négociation politique ou sociale ! Non ! La communion est spirée, inspirée, tirée vers le haut par l’Esprit Saint qui la fait ! L’unité et la communions sont à demander car si nous devons y travailler, c’est d’abord et avant tout, un don de la grâce divine. C’est l’œuvre de Dieu : « que tous soient UN ! » prie Jésus !

Et ces dons de chacun sont à mettre ensemble en vue de la communion ! Un don que Dieu fait n’est jamais pour soi-même mais pour les autres, pour le partager, pour l’Eglise et le monde ! Et parfois, ça coince !

Il y a le détournement de fonds publics (et là je ne parle pas non plus de Sarkozy !) mais il y a aussi plus grave et nous sommes tous concernés et coupables : il y a le « triple D » (et ce n’est pas le nom d’une bière belge !) : le Détournement de Dons Divins ! Ne pas détourner les dons de Dieu vers soi-même mais bien les mettre au service du Corps entier en vue de la communion et de l’unité, selon l’œuvre de l’Esprit Saint !

Il nous faut donc faire l’effort du don et du bon, et même l’effort du bon don ; c-à-d : bien donner ! Le bon don ou le don bon, c’est meilleur que le bonbon ! Pas d’abord pour soi mais pour Dieu et les autres ! Car c’est bien en se donnant qu’on est rempli ! C’est bien en aimant qu’on aime plus ! Et c’est à cette communion d’amour que nous sommes invités en vivant de l’Esprit Saint !

 

Alors pour terminer, bien sûr, je veux vous parler de Marie ! Pourquoi le mois de mai est le mois de Marie ? Parce qu’il est joli… oui, ok… mais je crois que c’est parce que c’est toujours celui du temps pascal et presque toujours ce temps béni des 9 jours entre l’Ascension et la Pentecôte (certes parfois aussi en juin). 9 jours comme une grossesse de 9 mois pour une nouvelle naissance… Ce sont 9 jours qui sont à l’origine des prières de neuvaines pour un enfantement spirituel en laissant la nouveauté de Dieu naître en nos vies… et la Vierge Marie, notre mère, comme l’Eglise, nous donne d’accueillir l’Esprit Saint en nous, comme en elle, pour former Jésus Christ dans notre cœur et notre vie, et le donner au monde ! Pour que l’amour de Dieu grandisse dans les cœurs de tous ! Demandons à Marie de nous aider à accueillir comme elle l’Esprit Saint, le souffle vivifiant de la résurrection, afin que nous soyons tous des vivants de l’amour de Jésus ! JVSM. Amen.

 

Abbé Alexandre-Marie ROBINEAU +

 

LECTURES DE LA MESSE

 

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Quand arriva le jour de la Pentecôte,
au terme des cinquante jours après Pâques,
ils se trouvaient réunis tous ensemble.
Soudain un bruit survint du ciel
comme un violent coup de vent :
la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.
Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu,
qui se partageaient,
et il s’en posa une sur chacun d’eux.
Tous furent remplis d’Esprit Saint :
ils se mirent à parler en d’autres langues,
et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.

Or, il y avait, résidant à Jérusalem,
des Juifs religieux,
venant de toutes les nations sous le ciel.
Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait,
ils se rassemblèrent en foule.
Ils étaient en pleine confusion
parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte
ceux qui parlaient.
Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient :
« Ces gens qui parlent
ne sont-ils pas tous galiléens ?
Comment se fait-il que chacun de nous les entende
dans son propre dialecte, sa langue maternelle ?
Parthes, Mèdes et Élamites,
habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce,
de la province du Pont et de celle d’Asie,
de la Phrygie et de la Pamphylie,
de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène,
Romains de passage,
Juifs de naissance et convertis,
Crétois et Arabes,
tous nous les entendons
parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »

– Parole du Seigneur.

 

PSAUME

R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !
ou : Alléluia ! (cf. 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !
La terre s’emplit de tes biens.

Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates

Frères,
je vous le dis :
marchez sous la conduite de l’Esprit Saint,
et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair.
Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit,
et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair.
En effet, il y a là un affrontement
qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez.
Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit,
vous n’êtes pas soumis à la Loi.
On sait bien à quelles actions mène la chair :
inconduite, impureté, débauche,
idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité,
jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme,
envie, beuveries, orgies
et autres choses du même genre.
Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait :
ceux qui commettent de telles actions
ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
Mais voici le fruit de l’Esprit :
amour, joie, paix, patience,
bonté, bienveillance, fidélité,
douceur et maîtrise de soi.
En ces domaines, la Loi n’intervient pas.
Ceux qui sont au Christ Jésus
ont crucifié en eux la chair,
avec ses passions et ses convoitises.
Puisque l’Esprit nous fait vivre,
marchons sous la conduite de l’Esprit.

– Parole du Seigneur.

 

SÉQUENCE

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous les fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.

 

ÉVANGILE

Alléluia. Alléluia.
Viens, Esprit Saint !
Emplis le cœur de tes fidèles !
Allume en eux le feu de ton amour !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand viendra le Défenseur,
que je vous enverrai d’auprès du Père,
lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père,
il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous allez rendre témoignage,
car vous êtes avec moi depuis le commencement.

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même :
mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Saint Didier © a
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Illustration: peintures murales d'Alexandre Debelle, 'Corepha' = COmité de REcherche et de Promotion de l'Histoire et de l'Art à Voreppe.

Saint Didier de Vienne

Evêque de Vienne (✝ v. 607)

Évêque de Vienne à partir de 595, au temps où Brunehaut gouvernait l'Austrasie pour le compte de son petit-fils, roi nominal de 15 ans. Didier, soutenu par le pape saint Grégoire le Grand, s'élevait contre les mœurs et les scandales de la cour. Pour le faire taire, la reine convoqua un concile à Châlon-en-Bourgogne et y fit comparaître une certaine Justa qui se plaignit d'avoir été violée par saint Didier en présence d'un témoin, domestique de la cour royale. Les évêques de la province de Lyon déposèrent leur collègue, mais trois ans plus tard, la reine troublée par la mort des deux accusateurs, fit revenir Didier qui n'en continua pas moins à admonester la vieille criminelle qui n'arrêtait ni ses débauches ni ses tueries. Pour en finir, elle envoya des soldats qui allèrent tirer saint Didier de sa cathédrale et le tuèrent à coups de pierres. Six ans plus tard, Clotaire II fit attacher Brunehaut par un bras et une jambe derrière un cheval lancé au galop et c'est ainsi qu'à quatre-vingt ans périt la meurtrière de saint Didier.
- La localité de Saint-Didier-sur-Chalaronne-01140 rappelle que ce fut là que saint Didier donna sa vie pour la vérité.
- L'église de Voreppe (38340) est dédiée à saint Didier comme celles d'une dizaine de paroisses de l'Isère. Il porte la palme des martyrs. Deux anges tiennent le livre, la crosse et la mitre, symboles de sa charge d'évêque pasteur et enseignant.

- "Originaire d'Autun, Didier devint évêque de Vienne vers 595. Il fut le correspondant de saint Grégoire le Grand. La reine Brunehaut ne lui pardonna pas ses remontrances: elle le fit d'abord déposer et exiler puis, quatre ans après, vers 607, assassiner dans le village, qui s'appelle maintenant Saint Didier-sur-Chalaronne (Ain)" (Saint Didier, Evêque de Vienne et martyr - diocèse de Valence )
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de saint Didier, évêque de Vienne. Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux et d'autres dépravations, il fut d'abord envoyé par elle en exil, puis, sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale, et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton, recevant ainsi la couronne du martyre.

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